Par définition le théâtre est à la fois l’art de la représentation d’un drame, un genre littéraire particulier, et le bâtiment dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre. Jadis, le mot désignait également la scène ou le plateau, c’est-à-dire toute la partie cachée du public par le rideau. Au sens figuré, « théâtre » désigne un lieu où se déroule une action importante (par exemple, un théâtre d’opérations militaires).
Aujourd’hui, à l’heure des arts dits pluridisciplinaires, la définition de l’art du théâtre est de plus en plus large (jusqu’à se confondre avec l’expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n’hésitent pas à dire que pour qu’il y ait théâtre, il suffit d’avoir un lieu, un temps, un acte et un public.
En cette journée donc du 27 mars 2012 où l’on célèbre le théâtre dans notre pays nous avons recueillis les impressions de certains acteurs du milieu sur le sens de cette journée d’une part et d’autre part sur les problèmes du théâtre dans la commune d’arrondissement.
Revenant sur leurs activités prévus dans cette journée Mr Barry nous apprends que depuis la création de leur troupe il y a de cela 10 ans : « nous fêtons cette journée avec nos propres moyens et d’ailleurs nous préparons quelque chose ce soir, en collaboration avec une association, dans le quartier de Dinguiraye à Keur Massar village». Sur les difficultés que rencontre le théâtre en général Mr Barry indexe directement les autorités étatique, selon lui : « ils ont ridiculisé l’art même s’ils n’arrêtent pas de répéter que la culture est un des leviers de développement ». Au niveau local Mr Barry soutient que les autorités communales, non plus, ne les aident pas.
Quand à Monsieur Mamadou Mansour DIOUF, président de la troupe théâtrale « Jappo ligueye », que nous avons rencontré dans sa voiture, il dit avoir eu échos de cette journée à la radio et s’en réjoui. Sur les difficultés qu’ils rencontrent il a souligné comme Mr Barry le manque de moyens et de salles de répétions, néanmoins il tient à saluer l’action de certaines personnes de bonne volontés qui les soutiennent financièrement et matériellement.
Moussa DIOUF – KEURMASSAR.ONFO
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