mardi 02 août 2016
Serigne Babacar Djimera ; conseiller municipal et président de la commission sport et loisir : « chaque année nous votons un budget avec des millions réservés à la jeunesse mais au finish … »
Par La rédaction,

Plus connu sous le nom de Mbaye, Serigne Babacar Djimera est l’un des précurseurs du mouvement ‘’navetane’’ à Keur Massar. Ancien président de la Zone 10, il est aujourd’hui conseiller municipal et président de la commission sport et loisir de la commune. Dans cet entretien accoré a keurmassar.info Mr djimera revient sur la mission qui lui est assigné et la situation du sport en général et des ‘’navetanes’’ en particulier dans la commune.

Présentez-vous à nos internautes.

Je m’appelle Serigne Babacar Djimera. Je fus le président de la zone 10 de Keur Massar et membre de l’ODCAV de Pikine. Aujourd’hui je suis conseiller municipal par la liste « Sunu Gox Sunu Askan » qui a été cocue par des citoyens Keur Massar qui ont porté ma candidature. J’assume les fonctions de président de la commission sport et loisir que le maire m’a confié et que j’essaie de faire marcher malgré les difficultés.

Quelle est la mission qui vous est assignée à la tête de cette commission ?

La commission a pour mission d’élaborer la politique sportive de la commune de KEUR Massar ce que nous avons fait en faisant des propositions à la mairie. Mais il se trouve que l’exécutif c’est le maire. Nous ne pouvons que faire des propositions, tout dépend de la volonté politique du maire à d’exécuter les élaborations les plans d’actions et les projets que nous lui proposons. Et même s’il y’a l’intention, la volonté politique qui se traduit par des actes concrets fait défaut.

Parlez-nous un peu des propositions que vous avez eu à soumettre au maire depuis vous êtes à la tête de cette commission ?

Nous avons commencé par prioriser la jeunesse scolaire qui est la frange de la population la plus importante et la plus accessible parce que déjà structurée se trouvant dans des établissements encadrés par des professeurs d’éducation physique. Nous pensons que le développement du sport passe inévitablement par la petite catégorie. C’est pourquoi nous avons privilégié le sport à l’école en essayant de réunir tous les professeurs d’éducations physique pour élaborer un programme d’animation sportive avec une diversification des disciplines sportives. Mais au finish la volonté politique réelle de l’exécution de ce projet a fait défaut. La preuve il n’y a pas de suivi. Nous ce que nous pouvons c’est élaborer des projets mais le financement, l’exécution dépend essentiellement du maire. Et la mairie dispose d’un instrument qui est le budget et qui est essentiel pour la réalisation des projets des populations. Pas des projets de la mairie.

Le mouvement ‘’navetane’’ est en souffrance à Keur Massar. Qu’est ce qui explique ce manque de considération des autorités vis- vis de ce mouvement ?

C’est vrai que le mouvement ‘’navetanes’’ souffre beaucoup ici. Keur Massar est une zone déshéritée. Il n’y a pas de stade qui permettent aux ASC d’accéder à des recettes. Les ASC se démènent avec de maigres moyens et comptent toujours sur la cotisation de quelques membres. Le théâtre elle est morte de sa belle mort au moment où on tend vers des ASC de troisième génération qui intègrent l’aspect économique.
Le problème entre les ASC et les mairies c’est toujours des problèmes de subventions. Effectivement chaque année nous votons des budgets avec des rubriques réservés à la jeunesse et c’est des millions. Au finish on se rencontre que cet argent est utilisé uniquement pour l’organisation de la finale. Le projet de réfection du terrain municipal que nous disposons traine toujours. Bref la situation est vraiment délétère et je tiens à encourager mes frères Adama Diop (président de la zone 12) et Saliou Dieng (présidents de la zone 13).
Abou Ba

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