Malgré sa stature internationale, son aura magnifique et son expérience de plus de trois décennies dans la musique, Baaba Maal n’est pas blasé. « Ç’a été un plaisir d’entendre ma voix retentir dans un film », avoue-t-il, les yeux pétillant de bonheur nature.
Le film ? Black Panther, la superproduction hollywoodienne qui fait un tabac depuis sa sortie en salle le 14 février.
Le leader du Dande Leñol s’est dit d’autant plus heureux que l’œuvre du réalisateur afro-américain Ryan Coogler « est un prolongement de (s)on album Traveler », qu’elle raconte l’Afrique, ses mystères, ses richesses, ses intrigues…, et que le super héros est africain.
De là à se prendre, lui-même, pour un super-héros ? Il refuse de franchir le pas. Il dit préférer rester musicien, reconnaissant cependant avoir pris goût à l’écriture de film. Un domaine qu’il a découvert naguère, avant Black Panther, et qu’il a ajouté à sa palette d’artiste.
Dans cet entretien exclusif avec Seneweb, enregistré ce dimanche chez lui à Toubab Dialao, Baaba Maal raconte sa collaboration avec le Suédois Ludwig Göransson, le compositeur de la musique du film qui met l’Afrique à l’honneur.
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